Des acteurs impliqués dans la mise en œuvre du projet « approches multisectorielles et transformatrices des rites et initiations pour les droits en santé sexuelle et de la reproduction des adolescentes (PPGP2) » notamment les points focaux désignés, les Maires de quinze communes des Plateaux, des les directeurs régionaux et chefs coutumiers se sont retrouvés le mercredi 08 Janvier à Atakpamé pour faire le bilan des activités dudit projet.
Cette rencontre bilan a été organisée par l'Association Togolaise pour le Bien - Être Familial (ATBEF) avec l'appui financier du Centre de Recherche pour le Développement International (CRDI) dans le cadre de la clôture du projet de recherche action intitulé « approches multisectorielles et transformatrices des rites et initiations pour les droits en santé sexuelle et de la reproduction des adolescentes (PPGP2) ». L'objectif de cette rencontre avec les acteurs impliqués dans le projet est de renforcer les mécanismes de pérennisation des acquis pour la protection des jeunes et adolescentes contre les grossesses des adolescentes et violences sexuelles au sein des communes.
Les travaux ont été essentiellement marqués par les exposés débats, des travaux de groupe, des partages d'expériences et des stratégies à mettre en œuvre pour contribuer à une solution durable sur la problématique des grossesses précoces et des violences sexuelles. Les activités réalisées entre 2018 et 2024 ont été entre autres le renforcement des capacités des prestataires de soins sur l'offre des services conviviaux adaptés aux jeunes, la formation des enseignants sur l'éducation sexuelle complète, la mise en place, la formation et le fonctionnement effectif des comités scolaires et communautaires de prévention des grossesses précoces, le renforcement des dispositifs communautaires à travers les chefs traditionnels et les autres leaders influents dans les localités du projet.
A l'occasion le chef projet Dr. Selom Komlan Noussoukpoé a félicité les acteurs impliqués pour le travail abattu sur le terrain et invité tout un chacun à poursuivre cette lutte pour le bien - être des enfants surtout des jeunes filles. Il a fait savoir que la phase de mise à l'échelle entre 2021 et 2024 a ciblé 250 collèges de cinquante (50) communes sur cent dix-sept (117) qui comptent le Togo. Il s'est agi de vulgariser l'approche multisectorielle pour la prévention des grossesses et des violences sexuelles au sein des collèges et communautés. Le chef projet a fait savoir qu'entre janvier 2018 et juin 2021, l'on est passé d'une moyenne de 10 cas de grossesses au sein des établissements ciblés à moins de 2 cas. Il a souligné qu'à travers la synergie des interventions en milieu scolaire et communautaire le projet est parvenu à réduire de plus de 80% le cas des grossesses dans les établissements et communautés ciblées. Il a cité à titre d'exemple le CEG Kétao (Binah) qui, avec plus de 1200 élèves inscrits dont 652 filles, n'a enregistré aucun cas de grossesse au cours de l'année académique 2020-2021. « Zéro grossesse des adolescentes en milieu scolaire peut être donc une réalité partout au Togo » at-il conclu.
Source : ATOP Atakpamé