L’ONG WILDAF-Afrique de l’Ouest veut lutter contre les mariages précoces par l’autonomisation des filles dans la sous-région. A cet effet, un atelier régional de lancement et d’harmonisation méthodologique de ce projet s’est ouvert le lundi 25 juillet 2016 à Lomé.
L’Afrique de l’ouest est l’une des régions au monde où la prévalence des mariages précoces est la plus élevée. Selon l’UNICEF, en 2014, parmi les dix pays enregistrant les taux les plus élevés de prévalence au monde, la moitié se situe dans cette région. Le Niger et le Mali sont les plus concernés avec une prévalence respectivement de 77 et 61%.
Selon ADJAMOGBO Kafui Johnson, coordinatrice sous-régionale de WILDAF-AO, au Togo, le taux de mariage des enfants est de 37% en zone rurales et 19% en zone urbaines. C’est au vu de ces chiffres alarmants et fidèle à son engagement à agir pour les droits de la femme et de la jeune fille que l’ONG, s’investit dans la lutte contre ce phénomène a souligné.
Au terme des travaux qui durerons quatre jours, ce projet parrainé par le Centre de Recherches pour le Développement International (CRDI), les participants notamment les chercheurs devront proposer un modèle d’intervention pour éradiquer ce fléau.
Le projet sera mis en œuvre dans une perspective régionale avec une approche comparative dans trois pays de l’Afrique de l’ouest à savoir le Mali, le Niger et le Togo.