Le Ministre de l’Environnement et des Ressources Forestière, M. André Kouassi Ablom JOHNSON a délivré un message le jeudi 15 septembre 2016 à son cabinet à Lomé, à l’occasion de la célébration de la Journée Internationale pour la préservation de la couche d’ozone, qui sera célébrée le 16 Septembre 2016 placée sous le thème « L’ozone et le climat : restaurés grâce à un monde uni ».
Dans son message, Il a loué le protocole de Montréal et a montré que le Togo a éliminé les substances nocives comme les Chlorofluorocarbones (CFC) pendant que les pays développés ont arrêté leur production. Il a exhorté les acteurs à persévérer dans la lutte et à s’appliquer aux directives du protocole de Montréal, pour l’élimination des substances visées par le protocole de Montréal et celui de Kyoto, les hydrofluorocarbones (HFC).
Voici l’intégralité de son message
« Mesdames et Messieurs, chers compatriotes
16 septembre 1987 – 16 septembre 2016, voici 29 ans que la communauté internationale s’attèle à travers la mise en œuvre du Protocole de Montréal, à protéger un maillon important de l’environnement que constitue la Couche d’Ozone.
Le thème cette année est : « L’ozone et le climat : restaurés grâce à un monde uni »; auquel s’ajoute le slogan : «Œuvrer à réduire les HFC à fort potentiel de réchauffement global dans le cadre du Protocole de Montréal ».
Dès la découverte, la gamme des Chlorofluorocarbones ou CFC, les Halons, le bromure de méthyle ont prouvé leur efficacité dans la réfrigération, l’extinction des incendies, la lutte phytosanitaire en agriculture et autres. Mais plus tard, ils se sont avérés très nuisibles à l’environnement, parce que contribuant à la détérioration de la couche d’ozone. Les recherches scientifiques ont beaucoup avancé dans le domaine et ont abouti à la mise en place progressive de nouvelles substances peu nocives à cette précieuse couche qui nous protège des rayons ultraviolets dangereux du soleil.
Au jour d’aujourd’hui, l’on peut se réjouir des résultats très encourageants enregistrés dans la reconstitution de la couche d’ozone grâce à l’engagement de tous les pays du monde. Ceci permet d’affirmer que le Protocole de Montréal reste l’un des instruments juridiques le mieux réussi mis en place par les nations unies. C’est vous dire, chers concitoyens le degré de prise de conscience de toute l’humanité au regard des dégâts liées à la destruction de la Couche d’Ozone.
Le Togo, comme beaucoup de pays en développement, a gagné le pari d’éliminer les substances les plus nocives à la Couche d’Ozone à savoir les CFC ou chlorofluorocarbones pendant que les pays développés ont arrêté leur production.
Ainsi, notre précieuse couche, selon les scientifiques, commence par se reconstituer lentement. Nous devons cependant persévérer dans la lutte pour l’élimination des substances visées à la fois par le Protocole de Montréal et celui de Kyoto notamment les HFC ou Hydrofluorocarbones reconnus ayant un potentiel de réchauffement de la planète.
Mesdames et Messieurs,
Les conséquences de la destruction de la Couche d’Ozone ne sont plus à démontrer : nous les voyons et nous les vivons presque au quotidien. Les fortes chaleurs, les pluies tardives, les inondations, la sécheresse etc., sont les manifestations que nous observons ces derniers temps. L’alerte est donnée. Tous les pays Parties au Protocole de Montréal s’étaient donné rendez-vous à Vienne en Autriche en juillet 2016 pour œuvrer et trouver une solution pour la gestion des HFC qui ont un potentiel de réchauffement élevé du climat.
Pour ma part, je salue l’ensemble de nos partenaires nationaux et internationaux, en particulier les techniciens du froid. J’exhorte tous les acteurs à bien s’appliquer dans leur profession et à observer les directives du Protocole de Montréal, dans la mesure où, parmi les alternatives aux HFC possédant un faible potentiel de réchauffement, nombreuses sont celles qui sont inflammables ou toxiques.
Je renouvelle encore une fois la gratitude du gouvernement togolais à tous nos partenaires techniques et financiers, notamment le Programme des Nations Unies pour l’Environnement et le Fonds multilatéral, pour leurs appuis constants.
Mesdames et Messieurs,
Chaque citoyen doit se sentir concerné et œuvrer pour la protection de notre planète commune. J’invite pour cela, chacun à prendre conscience des actes qu’il pose au quotidien pour parvenir à une réduction des émissions des gaz à effet de serre en général, donc à une diminution du réchauffement du climat.
Vive la Journée Internationale pour la protection de la Couche d’Ozone.
Je vous remercie ».