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Category: ENVIRONNEMENT

Les acteurs de l’environnement s’outillent sur la promotion de la restauration des paysages forestiers en Afrique

L’Organisation Internationale de Bois Tropicaux (OIBT) et le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Protection de la Nature (MEDDPN) du Togo, ont co-organisé un atelier sur «la promotion de la restauration des paysages forestiers  par le biais des petits exploitants  en Afrique. Cette rencontre qui se tient à Lomé va se dérouler du mercredi 27 au vendredi 29 novembre 2019.

Cet atelier est organisé en prélude à la 55ème session du Conseil International des Bois Tropicaux (CIBT), prévu du 02 au 07 décembre prochain à Lomé.

La présente rencontre a pour objectif d’outiller les participants sur différents thématiques notamment, l’utilisation non durable de produits forestiers ligneux, la persistance d’une agriculture de subsistance, les pressions dues à la forte croissance  démographique, les effets néfastes des feux de végétation et  les effets de changements climatiques.

Le secrétaire général du MEDDPN, Dimizou Aoufoh koffi en ouvrant les travaux a indiqué que les travaux permettront à l’issue de cet atelier de mettre à jour les initiatives de restauration des paysages forestiers en relation avec  la mouture des directives de l’OIBT.

Une nouvelle gestion de déchets biomédicaux des centres de santé

La Plateforme du Secteur Privé de la Santé du Togo (PSPS Togo), a organisé le vendredi 15 novembre 2019, à Lomé, une conférence de presse pour le lancement des activités de gestion des déchets biomédicaux.

Ainsi le Centre Médico-Social de Cacaveli à Lomé, a été doté d’une unité d’incinération opérationnelle. Les activités de ladite unité seront gérées par SENEVIE, une structure spécialisée dans la gestion des ordures.

Ce centre d’incinération, va contribuer à améliorer la santé des populations et l’environnement. Il s’agira de contribuer à l’amélioration de la santé des collectivités locales, à travers l’harmonisation et la coordination des actions et activités de ses membres en vue de promouvoir un contexte favorable de l’action de santé.

Pour le Docteur Moïse Kwasivi FIADJOE, Président du PSPS, la société SENEVIE S.A va s’occuper de la collecte et traitement des déchets biomédicaux, de la collecte et traitement des ordures ménagères puis de la collecte et du traitement des boues de viande, tout cela dans le respect des normes environnementales. Ce qui contribuera à une meilleure santé de toutes les populations.

Une signature d’accord entre plateforme du secteur privé de la santé et les centres médicaux-sociaux de cacaveli et de Baguida a mis fin à la cérémonie.

REFLEXION STRATEGIQUE REGIONALE POUR L’ACTION CLIMATIQUE ET LE LANCEMENT DU PROJET GCCA+ AFRIQUE DE L’OUEST (GCCA+ AO)

La Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a organisé, du 11 au 13 septembre 2019, un atelier de réflexion stratégique pour l’action climatique, à Lomé. Cette initiative fait suite à la finalisation d’un rapport de diagnostic sur la mise en œuvre de l’Accord de Paris en Afrique de l’Ouest. Ce rapport a été produit dans le cadre du projet régional GCCA+ Afrique de l’Ouest (AO) lancé officiellement durant l’atelier.

L’atelier de réflexion régionale, durant ces trois (03) jours, réunira à Lomé, l’ensemble des parties prenantes du projet GCCA+ Afrique de l’Ouest, qui soutient l’effort régional de mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat.

Cet atelier  contribuera à entretenir le momentum politique régional autour de l’action climat. Il permettra de poser les premiers jalons de la stratégie régionale climat et d’identifier des moyens d’action concrets.

Les 12 et 13 septembre, un panel de haut niveau (CEDEAO, BAD, Centre de collaboration régionale, CILSS, Agence française de développement,…) décryptera comment la CEDEAO et les autres organisations régionales ouest-africaines peuvent répondre à ces défis. Des thématiques comme la gouvernance (réglementation, financement,…) et le suivi de l’action climatique (système de mesure-notification-vérification transparents et aidant aux décisions, mécanismes coordonnés de suivi/contrôle de l’action climatique de la région,…) seront au centre des réflexions.

L’atelier de ces trois (03) jours sera clôturé par une conférence de presse qui présentera ses conclusions et les prochaines étapes de cette initiative régionale.

UN SOMMET DES CHEFS D’ETAT AFRICAINS EN MARGE DE LA COP 22 A MARRAKECH

Sur l’initiative de Sa Majesté le Roi Mohammed VI du Maroc, un sommet des chefs d’Etat africains a eu lieu en marge de la COP 22 qui se tient à Marrakech. Ce sommet auquel a participé le chef de l’Etat togolais, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, se veut un sommet africain de l’action, avec comme objectif d’harmoniser la lutte contre le changement climatique, disposer d’une convergence de vues dans l’action des pays africains. Il s’agit également de trouver les moyens de concrétiser les actions décidées ensemble, de dessiner une Afrique résiliente au changement climatique, de s’engager sur le développement économique, dans le respect des équilibres régionaux, de l’équité et de la solidarité.

Au cours du sommet, des projets structurants ont été rappelés par les chefs d’Etat, à l’instar de la proposition de création d’un fonds bleu pour le bassin du Congo qui compte 11 pays d’Afrique centrale et australe avec 220 millions d’hectares de forêt.

Un autre projet a également été évoqué et concerne les pays de la commission du bassin du lac Tchad. Cette commission sollicite non seulement une aide humanitaire en faveur des populations du lac Tchad mais souligne l’importance des projets communs, du plan de développement et d’adaptation aux changements climatiques et du plan d’action de la gestion intégrée des ressources en eau. Les chefs d’Etat présents à ce sommet ont apporté leur soutien à ces différents projets.

Les chefs d’Etat ont enfin rendu publique une déclaration commune qui souligne la part minime des pays africains dans les conséquences néfastes des changements climatiques et met en exergue la responsabilité commune mais différenciée des pays et rappelé, face aux partenaires, les projets structurants décidés de commun accord. Trois commissions vont être mises en place : une commission pour le Sahel présidée par le Niger, une commission pour l’Afrique centrale présidée par le Congo et une commission pour les

Etats insulaires présidée par les Seychelles.

Plus tôt dans la matinée, le chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a pris part à la session de haut niveau portant sur l’Initiative de l’Afrique sur les Energies Renouvelables (IAER).

Basée sur les missions données par les chefs d’Etat et de gouvernement africains par l’intermédiaire de l’Union africaine, l’IAER aidera l’Afrique à adopter rapidement des systèmes énergétiques décentralisés et modernes grâce à l’utilisation des sources d’énergie renouvelable, plus accessibles aux populations ne disposant pas d’un accès adéquat aux services énergétiques modernes.

Le chef de l’Etat était aux côtés de son Excellence, le Professeur Alpha Condé de la Guinée, coordonnateur de cette initiative pour l’Union africaine, de la Présidente du Libéria, Ellen Johnson Sirleaf.

Cette initiative de l’Union africaine est soutenue par la Banque africaine de développement (BAD), le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad), les Nations Unies, la Commission Economique Africaine (CEA).

Pour rappel, l’IAER est une initiative créée et dirigée par les africains. Elle ambitionne de travailler avec les gouvernements, les ONG, les communautés économiques, les organisations internationales, les partenaires au développement, la société civile, etc.

L’objectif de l’AIER est d’atteindre d’ici à 2020, au moins 10 Giga Watt de capacité nouvelle et additionnelle de production de source d’énergie renouvelable et de mobiliser le potentiel africain à produire au moins 300 Giga Watt d’ici à 2030.

Lancée à l’occasion de la COP 21 à Paris, l’IAER est mise en application par une Unité indépendante de mise en œuvre logée à la Banque africaine de développement.

Les pays du groupe des Sept (G7), la Suède, les Pays-Bas et l’Union européenne, se sont déjà engagés à y contribuer pour un montant de 10 milliards de dollars.

Les capacités d’intervention du Corps des Sapeurs Pompier du Togo, renforcées.

Le ministre de l’environnement et des ressources forestières, M. André Johnson, a remis un important lot de matériel immobilier au corps des sapeurs pompiers du Togo et au Centre Opérationnel du Système d’Alerte Précoce le 10  novembre 2016 à Lomé.

Ce matériel, d’une valeur de Trente-un millions neuf cent quarante-sept mille cinq cent quarante-deux (31 947 542) francs CFA, est composé de bureaux, de fauteuils, de chaises, de tables de réunion et de conférences, des lits métalliques et des matelas types militaires ;

Il est destiné aux Corps des Sapeurs Pompiers pour équiper les quatre unités de secours en construction par le Projet Gestion des Catastrophes et des Terres (PGICT) sur toute l’étendue du territoire national.

L’objectif est de rapprocher les interventions d’urgence des populations et assurer la réactivité rapide des secours.

Le Centre Opérationnel du Système d’Alerte Précoce dont les travaux de construction ont démarré sur le site qui abrite le PGICT, contribuera efficacement à renforcer la prévention et la gestion des catastrophes au Togo ; c’est une unité de centralisation, d’analyse et d’interprétation des données qui guideront les décisions du gouvernement en toutes situations.

 

Le Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, M. Yark Damehame, qui a réceptionné le don s’en est réjouit et a rassuré de sa mise à disposition des unités de Lomé, d’Atakpamé, de Sokodé, et de Dapaong.