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Category: EDUCATION

Vers l’amélioration et la protection des recherches et inventions togolaises

La Chambre du Commerce et d’Industrie du Togo, CCIT veut accompagner les jeunes inventeurs des écoles et universités dans l’amélioration de leurs produits. Elle a signé le mardi, 7 Février,  à Lomé, une convention de partenariat avec les ministères  des enseignements primaire et secondaire, technique et de l’artisanat et  le  ministère de l’enseignement supérieur. L’objectif est de permettre aux jeunes inventeurs de facilement écouler leurs œuvres.

Pendant trois (03) ans que va durer la convention, les différentes parties signataires, auront à identifier les produits porteurs, et permettre aux jeunes inventeurs de se faire connaître de la CCIT.

Selon le Professeur Majesté IHOU-WATEBA, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, il est temps pour le Togo d’aller au-delà de l’artisanal. Aussi, souligne-t-il l’importance  d’améliorer les inventions encore à l’étape artisanales,pour les rendre vendables  aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du Togo.

Pour la présidente de la CCI-Togo, Madame Nathalie BITHO, il est temps que notre pays produise et consomme ses produits pour son développement économique.

La signature de cette convention s’inscrit dans le cadre du projet VARRIWA, le projet de valorisation des résultats de recherche et d’innovation en Afrique de l’Ouest.

ANVT PRIME SES MEILLEURS VOLONTAIRES NATIONAUX

L’Agence Nationale du Volontariat au Togo (ANVT) a célébré la Journée Internationale des Volontaires (JIV) le lundi 05 décembre 2022 à Lomé.

Organisée chaque 05 décembre de l’année, cette nouvelle édition est placée sous le thème : « La solidarité via le volontariat ». Un concours des meilleurs volontaires aura marqué cet évènement, où trois lauréats ont été primés sur  trois cent compétiteurs.

Il s’agit notamment de : M. APARKI P’TEMA, lauréat du prix du projet UE (Union Européenne), qui a remporté une moto et un ordinateur, Madame ABBEY EYA DOMENYOTO, lauréate du prix spécial de la meilleure volontaire femme de l’année 2022, qui a également enlevé une moto et un ordinateur et de M. BATCHA ABDOU-YAKINOU, meilleur volontaire de l’année, qui a gagné un chèque d’un million de francs (1.000.000 F) CFA.

M. OMAR AGBANGBA, Directeur Général de l’ANVT, s’est réjoui du succès du concours meilleur volontaire de l’année qui, selon lui, permet  de reconnaître  le rôle que jouent les volontaires au Togo et de mettre en avant leurs capacités à transformer, à modeler et à stimuler des couches vulnérables en faveur de leur développement.  Le concours mis en place depuis 2016 par l’Agence est une distinction honorifique décernée aux volontaires.

Le coup d’envoi de la manifestation a été donné par le Directeur de Cabinet du ministère du Développement à la Base, de l’Artisanat, de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes, M. VOVOR YAWOTSE. Selon lui, le volontariat favorise la solidarité et la cohésion à travers les valeurs fondamentales de coopération et d’avantage mutuel.

Vers une meilleure harmonisation de la formation professionnelle dans l’espace UEMOA

Les acteurs de la formation professionnelle des pays membres de l’UEMOA et du Tchad sont en atelier technique de diagnostic institutionnel et opérationnel des entités nationales de mutualisation, le lundi 05 décembre 2022 à Lomé.

Ils sont regroupés dans un Programme Régional de Formation Professionnelle (PROFOR), dont l’objectif est de mutualiser les efforts en vue de renforcer le développement de la formation professionnelle et d’assurer une plus grande employabilité. La finalité est de lutter efficacement contre le chômage  des jeunes dans les pays de l’UEMOA et au Tchad.

Selon M. Abdel-Wahab AMOUSSA, Conseiller Régional en éducation de base et formation professionnelle au Bénin, le PROFOR est la première initiative régionale dédiée exclusivement à la formation professionnelle, au développement de compétences techniques et professionnelles pour accompagner les jeunes industries. 

Madame Aminata LO PAYE, représentante résidente de la commission de L’UEMOA au Togo, s’est félicitée du PROFOR, qui  permettra une amélioration de la qualité des formations dans 24 métiers porteurs prioritaires ciblés au profit des 09 pays concernés. Une réforme de huit (08) centres de formation d’envergure régionale en vue d’une plus grande professionnalisation des formateurs et une meilleure reconnaissance des acquis est attendue.

Les travaux qui vont durer deux jours, ont été ouverts par Monsieur Ekoe Kokou HODIN, Ministre Délégué chargé de l’Enseignement Technique et de l’Artisanat au Togo. M. HODIN est également Président du Cadre de Concertation des Ministres en charge de la Formation Professionnelle de L’UEMOA.

Le PROFOR est le fruit de la coopération entre la Commission de l’UEMOA et la Direction du Développement et de la Coopération (DDC) de la Suisse pour un renforcement.   

Une liste de filières professionnelles en cours de validation au Togo

Un atelier pour définir une liste de filières professionnelles dites de métiers prioritaires présents et d’avenir s’est ouvert ce lundi 28 novembre à Lomé. C’est une démarche du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche pour une revue de la politique d’orientation et de promotion de la formation professionnelle.

Il s’agit de valider une liste de métiers afin d’offrir une éducation accessible au plus grand nombre, en phase avec les besoins du marché.

La définition des filières professionnelles vise à favoriser l’insertion rapide des étudiants diplômés dans la vie active pour soutenir la croissance économique et induire la création de richesse et espérer réduire la pauvreté.

Le projet entend  faire bénéficier  2000 à 2500 apprenants, des formations professionnelles avec un taux d’insertion de plus de 80% dans le marché du travail, des emplois stables ou de longue durée d’ici à 2025.

Validation du nouveau programme de l’excellence et de l’employabilité de la fille Togolaise

Le Programme de l’excellence académique, du leadership et de l’employabilité de la fille Togolaise, démarré en 2017 a pris fin cette année. Le nouveau projet sur les cinq prochaines années, a fait l’objet d’un atelier de validation organisé le 11 novembre à Agoè-Nyive (banlieue de Lomé). C’est une initiative du Ministère de l’Action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation du Togo. Le programme constitue un cadre d’expression de la fille en quête d’affirmation de sa dignité et de préparation de sa place aux côtés des hommes.

Le nouveau projet soumis à validation n’est qu’une actualisation du Programme de l’excellence académique, du leadership et de l’employabilité de la fille Togolaise version 2017. Le nouveau document a été validé après que les participants à cet atelier ont eu à faire leurs observations. Il a été question d’obtenir l’adhésion de ces acteurs intervenant surtout dans le domaine de la promotion de la jeune fille. La rencontre s’inscrit dans la vision de valorisation et de promotion de la femme togolaise dans tous les domaines.

Selon Madame Afi Boko, directrice de la famille et de l’éducation de la jeune fille au ministère de l’action sociale,«Après cinq années de mise en œuvre, il a fallu procéder à son actualisation. Le programme finissant a permis d’offrir près de 700 prix d’excellences aux meilleures filles aux niveaux CEPD, BEPC et surtout BAC. Le programme a permis d’offrir des bources d’excellences aux filles qui optent pour les matières scientifiques et technologiques avec l’appui du centre de la CEDEAO pour le développement et le genre; de les former sur le leadership, et d’organiser des rencontres intergénérationnelles pour le partage d’expériences entre elles et les ainées. Cela a également permis de sensibiliser les filles dans les établissements scolaires, sur la recherche et la culture de l’excellence, le leadership et la gestion de la sexualité.»

Le secteur privé entant aussi jouer sa partition pour l’insertion et la promotion  des femmes et filles. « Les plus hautes autorités de notre pays ont reconnu l’importance du secteur privé dans ce processus de développement. C’est  à ce titre que le secteur privé a été vraiment impliqué dans ce projet initié par le ministère de l’action sociale. Le secteur privé togolais est entièrement engagé à accompagner ce projet dont la première phase a vu l’implication totale de la CCIT à travers sa présidente. Le secteur privé compte aider ces femmes et filles qui sortent de ces projets à mieux s’insérer aussi dans la vie professionnelle.»  A signifié Badawassou Bowumondom, protocole de la présidente de la Chambre de commerce et de l’industrie du Togo (CCIT).

Ce nouveau programme met un accent sur l’employabilité de la jeune fille qui permet une corrélation entre les systèmes de formations et la disponibilité des emplois dans l’entreprise. Le programme est soutenu par des partenaires dont principalement le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).