La Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a publié les résultats des comptes extérieurs du Togo au titre de l’année 2014 le vendredi 22 juillet 2016 à Lomé.

Suite aux analyses faites, il ressort que la balance commerciale est déficitaire. Cette situation est essentiellement due a une absence de politique d’amélioration des productions, du manque de renouvellement des équipements, et d’absence de compétitivité.

Pour Mongo Ahare Kpessou, secrétaire permanent représentant le ministre d’Etat ministre de l’Economie, des Finances et de la Planification du Développement, le Togo dépend donc beaucoup plus de l’extérieur en termes de bien et de services ; et c’est une situation qui mérite d’être corrigée.

Pour inverser la tendance ; le directeur national de la BCEAO pour le Togo, Kossi TENOU, a exhorté les acteurs du secteur public et privé a communiqué des statistiques exhaustifs et fiables pour un développement harmonieux et prospère.

Rappelons que le thème retenu pour cette journée de diffusion des comptes extérieur du Togo est : « Evolution des échanges intra-UEMOA défis et perspectives ».

La huitième session du conseil des Gouverneurs du  FAGACE (Fonds Africain de Garantie et de Coopération Economique)  s’est ouverte le  vendredi 22 juillet 2016  dans un grand hôtel de Lomé.

Créé par plusieurs Etats africains, sa mission est de promouvoir des investissements dans les secteurs publics et privés. Il contribue au développement économique et social des 14 membres à savoir  le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, la Côte d’Ivoire, la Guinée Bissau, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Rwanda, le Sénégal le Tchad et le Togo.

Cette rencontre se tient au moment où la croissance économique du continent africain  est au ralenti, en raison de la baisse du prix des matières premières, notamment du pétrole, et du ralentissement de l’activité des grandes économies partenaires de l’Afrique.

En dépit de ce contexte économique difficile et d’une situation sécuritaire préoccupante, en 2015, pour la deuxième année consécutive, la croissance économique a dépassé 6 %, portée par les investissements dans les infrastructures, une consommation privée vigoureuse et de bonnes performances agricoles (…), a déclaré Adji Otèth Ayassor, ministre  togolais de l’Economie, des finances et de la planification du développement,  président en exercice du conseil des Gouverneurs. Il a aussi  salué le nouveau dynamisme dont l’institution fait preuve. Il a exhorté ses membres à s’adapter à un environnement en perpétuelle mutation et dans un contexte plus ou moins difficile.

Un membre du conseil d’administration de la société de promotion du projet Sealink, est venu à la rencontre des investisseurs togolais, le lundi 18 juillet 2016, à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT).

Son objectif est de convaincre les opérateurs économiques à adhérer au projet sous-régional dont la vocation est de promouvoir le commerce Sud-Sud, par la voie maritime.

Le projet Sealink est la toute dernière trouvaille de la Fédération des Chambres de Commerce et d’Industrie de l’Afrique de l’Ouest (FCCAO) pour promouvoir leurs échanges. Il s’agit d’un projet de création d’une compagnie maritime de la côte-ouest-africaine.

Sealink est une société africaine, portée uniquement par des investisseurs privés de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Si elle voit le jour, ce sera la première société du genre qui appartienne aux Africains eux-mêmes.

Le projet qui sera établi dans l’espace CEDEAO aura son siège dans l’un des pays membres, avec des représentations dans tous les autres pays. Il sera bâti sur le modèle Ecobank (banque montée par des acteurs privés africains) et sera géré par le secteur privé, avec des bénéfices pour assurer sa durabilité.

A cette présentation du projet Sealink, le président de la CCIT, Germain Meba, a exhorté les opérateurs économiques togolais à souscrire aux actions de Sealink.

L’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques et Démographiques (INSSED), a publié le jeudi 7 juillet 2016 les comptes nationaux définitifs 2012 au cours d’un séminaire organisé à Lomé.

Les résultats de ce compte indiquent un taux de croissance économique de 6,5 % du Produit Intérieur Brut (PIB) par rapport à l’année 2011 où ce taux était de 6,4 %. Cette croissance est tirée par le secteur tertiaire qui demeure le premier secteur de contribution à la création de la richesse du pays avec une croissance plus forte et un poids de 46,9 % dans le PIB réel.

Les activités informelles ont un poids considérable dans le produit intérieur brut, soit 59,1 % ; notamment dans le secteur primaire. Malgré que ce secteur n’ait produit que 24% de la richesse créée en 2012 au Togo, il a absorbé 42% des emplois.

Selon le Directeur Général de l’INSSED, Kokou Yao N’GUISSAN, il s’agit non seulement à cette rencontre de rendre publique les comptes de 2012, mais aussi de poursuivre la sensibilisation sur l’importance, les rôles et la nécessité d’élaborer des comptes nationaux pour un pays.

Depuis 2009 le gouvernement togolais a initié une réforme du système statistique national avec des objectifs à atteindre dont la relance des activités de production des comptes nationaux. De cette volonté, des comptes nationaux définitifs de 2007 et 2008 sont publiés en 2012 ; des comptes nationaux retropolés de 2000 à 2006 publiés en 2013 ; des comptes nationaux définitifs de 2009 publiés en 2014 ; et ceux de 2010 et 2011 sont publiés en 2015.

La publication des comptes 2012 a permis donc au Togo de diminuer le retard dans la publication des comptes à un an. Ce retard concerne ceux de 2013 qui selon l’INSSED sera publié avent la fin de cette année 2016.

Les comptes nationaux constituent un instrument politique en matière de prévisions et de la maitrise du système macroéconomique et fournissent des informations statistiques sur le niveau des activités économique du pays.

Les travaux de cette rencontre ont été ouverts par le directeur de cabinet du Ministère chargé de la Planification du Développement, M. Essohanam EDJEOU, représentant du ministre.

Le Ministère de l’économie, des finances et de la planification du développement a procédé à l’évaluation du système de gestion des finances publiques du Togo selon la méthodologie PEFA  le 30 juin 2016 à Lomé. C’est au cours d’un atelier de dissémination du rapport présidé par le ministre Georges AÏDAM de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.

Cette méthodologie repose sur une série d’indicateurs pertinents qui permettent d’évaluer le système et les processus de gestion des finances publiques ainsi que la transparence des données des finances publiques.

Ce rapport va aider les autorités à élaborer ou à actualiser leur programme de réforme en vue de maintenir la discipline budgétaire, de promouvoir une allocation stratégique des ressources publiques et d’assurer une prestation efficace des services publics par une utilisation optimale des ressources publiques.

Cette évaluation a été réalisée avec l’appui technique et financier des partenaires au développement, particulièrement l’Union Européenne et la Banque Africaine de Développement, qui ont financés le recrutement des consultants d’une part, la Banque mondiale, le Fonds monétaire international et le Secrétariat PEFA qui sont intervenus en tant que « peer reviewers » d’autre part.