Les membres de l’Association Africaine des Hautes Juridictions Francophones (AA-HJF) ont planché sur les impacts positifs et négatifs des révisions constitutionnelles en Afrique.
C’est à travers un colloque international tenu les 12 et 13 décembre 2022 à Lomé, sous le thème : « L’Etat de droit et la problématique des révisions constitutionnelles en Afrique ».
L’objectif est de permettre aux juges des hautes juridictions de l’espace africain francophone de jeter un regard scientifique et critique sur les révisions constitutionnelles.
Les participants ont ainsi passé en revue, entre autres, les fondamentaux de l’état de droits en Afrique et le contrôle des révisions constitutionnelles par les juridictions constitutionnelles. Au terme des échanges, des recommandations ont été faites notamment, la conduite des révisions constitutionnelles au regard de l’histoire et des aspirations des Etats concernés, l’inclusion de l’ensemble des acteurs politiques et des citoyens comme gage de légitimité, puis la condition d’appropriation des réformes entreprises.
M. Victor Dassi ADOSSOU, président de la Cour Suprême du Bénin s’est félicité de cette assise. Selon lui, « la constitution est l’acte de République et le statut organique, l’acte fondateur de l’Etat ».
De son côté, M. ABDOULAYE YAYA BAWA, Président de la Cour Suprême du Togo, a salué le travail de qualité fait par les participants qui va permettre d’atteindre les objectifs assignés à la rencontre.
Ce colloque qui a pris fin sur une note d’espoir, a été ouvert par madame le premier Ministre Victoire Tomegah Dogbé, pour qui cette réunion intervient dans un contexte où la sous-région est en prises avec des manifestations d’instabilité politique.