Le ministre de la fonction publique, du travail et du dialogue social, Gilbert Bawara a échangé le mardi, 14 mars à Atakpamé avec des employeurs des régions des plateaux et centrale sur la valorisation du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) et du salaire minimum agricole garanti (SMAG).

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’une tournée nationale d’informations et d’échanges entreprise par le ministère de la fonction publique, du travail et du dialogue social en collaboration avec les partenaires sociaux notamment les centrales syndicales et le patronat.

L’objectif est d’éclairer et édifier davantage les employeurs sur les nouvelles dispositions prises par le gouvernement pour offrir et garantir aux employés du secteur privé de bonnes conditions de travail et de vie. Il s’est agi de rendre compréhensible le SMIG et le SMAG afin de faciliter la mise en œuvre de cette mesure à tous les niveaux d’activités.

Les échanges et débats ont touché tous les secteurs d’activités entre autres des structures et établissements privés de l’éducation confessionnelle, les industries de transformation, les sociétés de gardiennage et de sécurité des opérateurs économiques, les entreprises agricoles et autres. Les travaux ont été interactifs et meublés par des questions et réponses. Les discussions ont essentiellement porté sur les contraintes liées à l’application de cette nouvelle mesure, la gestion des revendications dans les entreprises et le délai de l’application. Des sujets portant sur la déclaration du personnel à la caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et à l’assurance maladie ont été aussi abordés.

Le ministre Gilbert Bawaraa fait comprendre qu’à travers cette rencontre, il est question de mieux expliquer le contenu et le sens de cette nouvelle mesure afin de dissiper les malentendus et les mauvaises interprétations. Pour le ministre, le gouvernement entend à travers cette revalorisation permettre aux travailleurs du secteur privé de faire face à la cherté de la vie liée aux impacts de la pandémie du coronavirus et la crise russo-ukrainienne. Pour le ministre Bawara, le SMIG s’accorde et s’applique au code de travail et constitue une disposition obligatoire que les employeurs doivent respecter.« La revalorisation ne doit ne doit pas occasionner la compression du personnel ni entrainer une diminution des activités des entreprises » a-t-il souligné.  Pour lui, le dialogue et la concertation doivent prévaloir dans les entreprises et pour avoir des travailleurs productifs il faut bien les traiter. Il a exhorté les employeurs à faire preuves de bon sens et de responsabilité.

Le président du Conseil National du Patronat, M. Laurent Coami Tamégnon a expliqué et retracé les démarches entreprises pour l’adoption de cette mesure au profit des travailleurs du secteur privé et indiqué qu’à travers cette tournée, il est question de recueillir et d’avoir une vue d’ensemble des préoccupations et difficultés des employeurs  face à cette mesure en terme de mise en application en vue de trouver une solution idoine pour l’application du montant fixé par le gouvernement et les parties prenantes .

Signalons que depuis le 1er janvier 2023 le SMIG et le SMAG sont passés de 35 000 à 52. 500 FCFA, soit 302,89 FCFA par heure.

ATOP/KKT