La conférence parlementaire sur la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent se tient du 19 au 20 janvier 2023 à Lomé. Ces assises, qui regroupent plus de 250 participants venus d’Afrique et d’ailleurs, sont une occasion pour échanger sur les voies et moyens pour venir à bout du terrorisme. Il est question entre autres d’impliquer la jeunesse africaine, relève de demain, à cette lutte. Les jeunes occupent une place importante dans la lutte contre le terrorisme dont ils sont les premières victimes. Deux personnes sur trois en Afrique sont des jeunes. Il est donc impérieux de développer des politiques qui tiennent compte des besoins de ces derniers afin de les empêcher de se faire recruter par les groupes armés. De nouveaux systèmes de formation, la question des droits humains, la justice sociale, l’employabilité des jeunes et la prise en charge des victimes du terrorisme sont ainsi préconisés.

Cette conférence est organisée conjointement par le Bureau des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme (UNOCT) et l’Assemblée Nationale du Togo en collaboration avec l’Union Parlementaire Africaine, le Comité Interparlementaire du G5 Sahel et le Conseil de la Shura de l’État du Qatar.

Les travaux ont été ouverts par la présidente de l’Assemblée Nationale togolaise, Mme Yawa Djigbodi TSEGAN. Elle a salué la tenue à Lomé de cette rencontre sur un sujet aussi sensible et invité les panelistes à de fructueux échanges pour mieux combattre ce fléau qui entrave le développement de nos pays.

Pour Mauro Miedico, directeur adjoint, Bureau de la lutte contre le terrorisme des Nations Unies, le soutien aux victimes du terrorisme et les propositions de projets de loi pour mieux combattre le phénomène sont attendus. La conférence de Lomé fait suite aux assises organisées en mars 2022 à Doha au Qatar par le Bureau des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme (l’UNOCT) pour faire face aux menaces émergentes en Afrique. ο�59�